Notre pratique
Les médecines
alternatives
Les médecines alternatives
en quelques chiffres...
L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) distingue « les méthodes fondées sur des produits naturels (phytothérapie, aromathérapie, etc.), les techniques axées sur la manipulation (ostéopathie, chiropraxie, etc.), les thérapies du corps et de l’esprit (hypnothérapie, méditation, sophrologie, etc.) ou encore les approches complètes reposant sur des bases théoriques qui leur sont propres (acupuncture ou homéopathie par exemple) ».
40 % des Français y ont recours
Pour l’Inserm, même si la plupart des Français consultent d’abord leur médecin traitant en cas de problème, ils sont de plus en plus nombreux à quitter le cadre balisé des soins conventionnels et à tenter des approches thérapeutiques alternatives. Aujourd’hui, 4 Français sur 10 auraient recours aux médecines non conventionnelles.
Les thérapeutiques et pratiques médicales différentes des thérapeutiques classiques ou conventionnelles recouvrent plusieurs ensembles qui se recoupent :
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celui des médecines « traditionnelles », encore très développées en Chine, en Afrique, en Inde, en Amérique latine, et toujours présentes dans les pays développés ;
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celui des médecines « alternatives » et/ou complémentaires, utilisées par les médecins et différents praticiens ;
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celui des médecines « douces », ainsi définies par les patients en opposition avec la thérapeutique classique, dont l'efficacité peut s'accompagner d'effets secondaires.
La définition la plus juste est celle de médecines non conventionnelles, utilisée actuellement par l'O.M.S., le bureau des médecines alternatives du N.I.H. aux États-Unis, et les commissions de l'Union européenne.
Beaucoup parlent aujourd’hui aussi de « médécines intégratives », lorsque les pratiques de médécines dites traditionnelles rejoignent celles non-conventionnelles ou basées sur des thérapies d’hygiène de vie, mais aussi la médecine conventionnelle.
9 Français sur 10 considèrent les médecines douces comme utiles…
L’engouement pour ces pratiques de soin s’est accru ces dernières années, et le contexte actuel s’y prête particulièrement : stressés et fatigués, les Français cherchent des solutions pour aller et se sentir mieux. Près de 8 Français sur 10 (78%) pensent que les médecines douces peuvent être une réponse à leurs problèmes de stress, de fatigue et de peur. 25% sont d’ailleurs allés consulter sur recommandation de leur médecin traitant.
(Sources : universalis.fr ; psychologies.com 08 avril 2021 à 09:30 Par Claire Sejournet)